1861 :28 Mars, naissance à Paris au 95 Rue Neuve des
petits champs, dans une famille d'avoués. Sons père était président du tribunal
civil de première instance de la Seine.
1871
: Internat au lycée Henry IV de Paris. C'est là qu'il connut son condisciple
Alexandre Millerand futur Président de la République.
1879
:Succès au
baccalauréat et lauréat du concours général de dessin.
1880
:Service
militaire en Normandie,grade de caporal.
1881
: S'inscrit à
l'Ecole des Beaux- Arts de Paris et rentre dans l'atelier de Victor Galland.
1882 : S'inscrit à l'Académie Julian et eut pour
professeurs William Bouguereau et Tony Robert- Fleury- Expose pour la première
fois au Salon des Artistes Français.
1883
: Obtient une
médaille de 3em classe pour sa « Vue prise du Rocher de Samois », affichant sa
passion pour le plein airisme mis à la mode.
1884: Premier voyage en Algérie avec une
équipe de savants entomologistes dans la région de Boussaâda. Au salon son «
Saint Julien l'Hospitalier » lui vaut une bourse de voyage.
1885 : Second voyage en Algérie qui le conduit à
Laghouat, et les villes de la confédération du M'Zab en compagnie de ses amis
d'atelier, Gaston Migeo.... Edouard Michelin, héritier de l'empire du
caoutchouc.
1886
:
Consécration : l'Etat lui achète une toile pour l'ancien Musée du Luxembourg ;
Quitte l'Académie Julian, installe son propre atelier au 143 rue de Rome et
s'inscrit à l'Ecole des langues orientales pour apprendre l'arabe.
1887
: Création
officieuse de la Société des Peintres Orientalistes Français ; il en sera le
pilier. Troisième voyage en Algérie qui le mène à Laghouat, Boussaâda et
Biskra. Dorénavant il passe six mois par an en Algérie.
1888: Change d'atelier parisien pour
occuper un autre en 85, rue notre dame des champs.Expose avec les
impressionnistes dans le fameux groupe des «Trente trois ».
1889: Médaillé d'argent à l'Exposition Universelle de Paris, il suit
Meissonnier, Puvis de Chavannes, Carolus Durand, Charles Cottet ; Auguste Rodin
dans la création de la société Nationale des -Beaux- Arts dont il devient un
des membres les plus actifs.
1890
: La critique
unanime loue son talent pour son « Charmeur de vipères » et son « Combat autour
d'un sou » S'installe au 6 place de Fürstenberg à l'ombre symbolique du géant
romantique Eugène Delacroix qui eut un atelier à la même adresse.
1891 : Peint le « Golgotha » que l'Etat lui achète
l'année suivante pour le compte du musée de Nice.
1893 : Première exposition officielle des Peintres
Orientalistes Français au Palais de l'Industrie de Paris : se fait remarquer
par l'envoi le plus copieux. En Algérie il est sauvé par le jeune Slimane Ben
Ibrahim d'un incident qui faillit coûter la vie ; il fait de son sauveur son
amis et collaborateur durant le restant de ses jours.
1894 : Participe à l'Exposition universelle d'Anvers.
1895 : Expérimente la peinture à l'œuf. L'Etat lui
achète une toile déposée aujourd'hui au Musée d'Oran.
1896 : l'Etat « lui achète de
nouveau un tableau peint dans cette nouvelle technique, en dépôt actuellement
au Musée de Maubeuge. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur.
1897
: Voyage
décevants en Egypte; sur le chemin du retour en Algérie il apprend que le Bey
de Tunis lui avait décerné le cordon du Nicham Iftikhar. L'Etat lui achète
encor une toile pour le Musée du Luxembourg, en dépôt actuellement à
l'ambassade de France à Vienne.
1898
: L'éditeur
Henri Piazza publie le poème d'Antar avec 132 illustrations de l'artiste.
Tous les originaux furent légués à
l'ancien Musé du Luxembourg, déposés actuellement au cabinet de dessin du
Louvre.
1899
: Sommet de
sa gloire, il est comparé à Delacroix par la critique pour sa terrifiante «
Vengeance des Fils d'Antar ».
Compose une grande affiche pour
l'exposition Universelle de 1900 ayant pour titre : l'Andalousie au Temps des
Maures.
1900 : Médaillé d'or à la Décénale des Beaux- Arts
tenue au Palais de l'Exposition Universelle, il installe son premier atelier
algérien à Biskra.
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