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mercredi 17 août 2016

La Conservation des aliments (02)

La Conservation des aliments 
(02)


III – Techniques de conservation des aliments :

A – Les Antiseptiques :

Principe et but :
               - Stopper la prolifération bactérienne, développer un arôme et un goût particulier.                                       
               - Inhibition des systèmes enzymatiques.

B – Le Fumage ou Boucanage :

 1-Le fumage à froid : de 20 à 30°c, où le produit est exposé à la fumée froide provenant d’une combustion lente de sciure de bois ou de tourbe.

1.    Le fumage à chaud : de 100 à 130°c, où le produit est exposé à un courant d’air chaud provenant d’un feu vif, puis à la fumée épaisse de sciure de bois. Ce travail se fait dans des fours spécialement aménagés.

Le fumage s’adresse spécialement aux poissons et aux viandes.

C – La Déshydratation :

 1-Séchage à l’air chaud : sous pression normale. L’aliment fragmenté est disposé sur des plateaux   ----- métalliques, l’air chaud dirigé sur les plateaux entraîne l’évaporation de l’eau de constitution.

1.    Séchage par rayonnement : des rayons infrarouges traversent le produit à déshydrater présenté ------- en couches minces. La vapeur d’eau éliminée est entraînée par un courant d’air.

D – La Chaleur :
1.    Pasteurisation : chauffage à 72°c durant 16 secondes et brusque refroidissement à 48°c       ---- Lait, jus, boissons. 
2.    Stérilisation ou Appertisation (Nicolas APPERT) : stérilisation en autoclaves continus, rotatifs, aux températures de 115 à 120°c durant 01 h 30 à 02 h 00, suivant le poids et la nature de la boite.
3.    Upérisation : stérilisation par une brusque élévation de la température (140°c) pendant 20 min.                    
         - Préchauffage du lait à 75 – 80°c.  
         - Upérisation dans l’upérisateur proprement dit ; la vapeur d’eau saturée se mélange au lait, s’y  condense et porte sa température à 150°c pendant 2,4 secondes environ
         - Destruction totale des bactéries et spores. Brusque refroidissement sous vide, élimination de la vapeur injectée en même temps que les odeurs d’étable, de fourrage inhérente au lait.

4.  Bactofugation : procédé industriel d’avenir intéressant le lait.
  • Après un préchauffage, le lait est soumis successivement aux actions de super centrifugeurs à bols perforés qui éliminent les cellules bactériennes.
  • Pasteurisation.
  • Réfrigération à l’abri de l’air et soutirage à basse température.

E – Le Froid 

1.    Réfrigération : elle se réalise à la température la plus basse possible du point de congélation, afin de ne pas changer leur structure. L’eau que renferment ces denrées doit rester liquide. La température de réfrigération varie selon les produits de +01 à +10°c. elle se pratique en chambres froides, armoires fermières ou réfrigérateurs.
Application à la conservation par réfrigération :

La conservation sous vide :

-          Procédé industriel destiné à conserver dans leur état original, des denrées alimentaires solides ou liquides, sous vide (sans présence d’air) durant un temps variable selon le produit.
-          La conservation sous vide permet de limiter certaines croissances bactériennes et d’inhiber la croissance des bactéries putréfiantes aérobies. 

-          Il faut surtout savoir que l’avantage spécifique de ce procédé de conservation sous vide + le froid positif est de restituer des denrées dont les qualités physico-chimiques sont identiques à celles de ces mêmes aliments à l’état frais.
-          Les aliments avant conditionnement sous vide doivent être physiologiquement morts.

2.    Congélation : un aliment surgelé à – 40°c devient un produit congelé s’il a été conservé et transporté à moins – 10°c ou –15°c. la congélation est généralement appliquée au stade domestique (individuel) ou rural (collectif).
Pour éviter qu’au moment de la décongélation et de la remise en température la prolifération microbienne ne reprenne son cours, il faut savoir qu’un seul germe, en 24 h et en milieu favorable (température de 35°c environ et nourriture riche en glucides et lipides) donne naissance à 281 milliards de germes.
L’épaisseur de l’élément à congeler doit varier entre 04 cm (minimum) et 07 cm (maximum).

3.    Surgélation : c’est un procédé technique par le froid ultra rapide effectué à – 40°c, qui permet la mise en sommeil de tous les produits alimentaires de faible volume et de peu d’épaisseur (07cm), ce qui permet une surgélation rapide au cœur du produit.
La surgélation est une méthode industrialisée et commercialisée  . Les produits surgelés doivent être conservés stockés ou transportés à une température égale ou supérieure à – 18°c.    

4.    Lyophilisation : elle s’applique généralement aux aliments limités à un faible volume (petits pois, champignons, fraises…etc.). de nos jours, des tentatives sont observées un peu partout portant sur la lyophilisation des viandes, charcuteries, plats cuisinés.
La seule condition requise pour la conservation suivant ce procédé est l’isolement total de l’humidité..
La méthode consiste d’abord à surgeler rapidement les aliments à – 40°c glace. Cette surgélation terminée,
 les produits sont placés dans un tank de lyophilisation ou sublimateur où un froid intense règne d’une part et dans lequel le vide est fait. On provoque alors la sublimation des cristaux de glace, c’est à dire qu’ils passent directement de l’état solide à l’état gazeux.  
La déshydratation étant terminée, les denrées sont conservées sous vide à température ambiante.
Ces aliments peuvent être employés selon les besoins en les reconstituant par addition du volume d’eau éliminé. Ils offrent toutes les caractéristiques et les avantages des produits frais. 


F – Antibio – conservation :

L’antibio-conservation doit être obligatoirement associée au froid. Les avantages que présente ce procédé étant très minces. Cette méthode est utilisée particulièrement avec le viandes.

G – Radio Conservation : 

Cette action stérilisante peut entraîner des modifications importantes du goût et de la couleur de la denrée. Blocage également de la germination des pommes de terre, des oignons stockés.
L’irradiation prolongerait la conservation de la viande, du poisson et de tous les produits contenant ces deux éléments.
Elle détruirait les insectes qui détériorent les céréales, la farine, les arachides, les noix et les fruits.
Les doses utilisées sont minimes pour laisser la moindre radioactivité dans les produits traités. 


La Conservation des Aliments (01)

La Conservation des Aliments 
01




I - Définition  :

                La conservation des aliments a pour but la conservation de leurs propriétés gustatives   et  nutritives et bien sur leur comestibilité et d’éviter d’éventuelles intoxication alimentaires


II – Classification des procédés de conservation :
                                               
A – Les Antiseptiques :   
                                                                             -  Le salage            la saumure.
                                                          -  Le sucre.
                                                          -  Les acides.
                                                          -  Les alcools.

B – Le Fumage ou Boucanage :
                                                          -  Fumage à froid.
                                                          -  Fumage à chaud.
  
C – La Déshydratation :
                                                          -  Séchage à l’air.
                                                          -  Séchage par rayonnement.

D – La Chaleur :
                                                          -  Pasteurisation.
                                                          -  Stérilisation ou Appertisation.
                                                          -  Upérisation.
                                                          -  Bactofugation.

E – Le Froid :
                                                          -  Réfrigération. 
                                                          -  Congélation.
                                                          -  Surgélation.
                                                          -  Lyophilisation.
                                                          -  sous vide

F – Antibio-Conservation :
                                                          -  Injection d’antibiotiques.     

G – Radio Conservation :
                                                          -  Rayons Gamma.

H- Par la fermentation :                        
                                                          - Alcoolique ( vin et liqueurs …….)
                                                          - Lactique  ( yaourt ……) 



mardi 16 août 2016

Amande

L'Amande 

Nom Commun :

Amande 

Noms Scientifiques :

Prunus Amygdalus var.dulcis ( Amande Douce )
Prunus Amygladus var. amara (Amande Amère )

Famille :

Rosacées
  
La Valeur Alimentaire pour 100 g 

Calories : 499 
Cholestérol : 0 
Protéines : 16 g
Lipides : 51.5  g 
Glucides : 4 g
Eau : 2.6 g
Amidon : 1.6 g
Fibres : 7.6 g
Sodium : 1.61 mg 
Magnésium : 232 mg 
Phosphore : 508 mg 
Potassium : 860 mg
Calcium : 248 mg
Fer : 4.6 mg
Cuivre : 1.07 mg
Zinc : 3.29 mg 
Vitamine D : 0
Vitamine E : 25 mg
Vitamine C : 0.2 mg
Vitamine B1 : 0.3 mg
Vitamine B2 : 0.44 mg
Vitamine B6 : 0.15 mg
Vitamine B12 : 0






Il existe deux variétés d’amande : l'amande douce, utilisée en cuisine, et l'amande amère, employée en pharmacie.
Du point de vue botanique, les amandes sont les fruits du Prunus amygdalus variétés dulcis et amara. Sous une coque vert pâle se cache un noyau renfermant la graine. C’est cette graine qui est appelée amande.
Ce fruit oléagineux trouve son plus large emploi en pâtisse­rie et en confiserie (nougat, pâte d’amande, macarons, dra­gées, etc.).
C’est un aliment riche en calcium, en phosphore et en fer, ayant une teneur assez élevée en protéines et très élevée en li­pides. Il s’agit donc d’un fruit hypercalorique.
On en extrait une huile utilisée pour préparer le lait d’a­mandes.
L’amande est un fruit assez difficile à digérer.

Associations 

Conseillées : Légumes en général 

Déconseillées : Fruits , Lait  , Confitures 

Ail

L'Ail

Nom Scientifique 
Allium sativum ( Famille des Alliaceace )

 

Valeur Alimentaire pour 100 g

Calories : 124 
Cholesterol : 0
Protéines : 6 g
Lipides : 0.1 g 
Glucides : 26.3 g
Fibres : 4.7 g
Sodium : 17.6 mg
Phosphore : 161 mg
Potassium : 555 mg
Vitamine C : 17 mg
Vitamine B1 : 0.13 mg
Vitamine B6 : 1.18 mg


Utilisé dans le traitement de l’hypertension, l’ail (.Allium sa- tivum) est également un vermifuge, un diurétique et un dé­sinfectant.
Probablement originaire d’Asie, l’ail fut cultivé dans le bas­sin méditerranéen depuis l’époque de l’Ancienne Egypte. Il est aujourd’hui répandu dans toutes les régions à climat tempéré.
Il en existe de nombreuses variétés qui se différencient par leur taille, leur couleur, l’intensité de leur parfum et le nom­bre de gousses contenues dans chaque bulbe ou tête.
C’est un condiment fréquemment utilisé en cuisine pour re­lever le goût des aliments : une ou deux gousses suffisent pour parfumer un plat.
Les propriétés aromatiques de l’ail sont dues à la présence de substances volatiles qui stimulent les papilles gustatives et les récepteurs olfactifs.
L’ail, que l’on trouve sur les marchés toute l’année, se con­serve parfaitement au sec.


Production


L'ail est cultivé partout dans le monde, et notamment en Chine, premier producteur mondial, aux États-Unis , ainsi qu'en Espagne.
14 millions de tonnes d’ail sont produites dans le monde, sur environ un million d’hectares avec un rendement moyen de 12.3t/ha. Environ 70 % de l’ail produit dans le monde sont cultivés en Chine.
Conservation 

Selon les variétés ; l'ail frais se conserve de trois à neuf mois
Le garder au sac à température ambiante , parceque le froid et l'Humidité ont pour effet de déclancher le processus de germination  

mercredi 22 juin 2016

Additifs

ADDITIF
Nom générique donné aux substances ajoutées aux aliments pour en améliorer la conservation, la valeur nutritive, le goût, l’aspect, la consistance... Leur utilisation étant régle­mentée par la Communauté Economique Européenne, les additifs employés en Allemagne ou en Italie sont les mêmes que ceux que l’on trouve dans nos produits. L’étiquetage des denrées alimentaires doit comporter leur numéro d’i­dentification, c’est-à-dire la lettre E (pour Europe) suivie d’un code à trois chiffres.
Avant d’autoriser l’utilisation d’un additif alimentaire, le
ministère de la Santé en évalue la toxicité en le soumettant à des examens de laboratoire. Ces précautions ne constituent pas toujours une garantie suffisante pour les consomma­teurs dans la mesure où les conséquences néfastes de la con­sommation de certaines substances ne se manifestent par­fois qu’après de nombreuses années. Il est donc préférable d’orienter ses choix vers des produits dépourvus d’additifs ou ne contenant que ceux qui sont strictement nécessaires.
En utilisant des matières premières d’excellente qualité et des techniques de production modernes, il serait possible de supprimer de nombreux additifs.
On classe les additifs dans différentes catégories selon leur fonction.
Les conservateurs : ils préservent les aliments des altéra­tions provoquées par les micro-organismes. Voici la liste des principaux additifs qui rentrent dans cette catégorie :
    Yacide sorbique (E 200) et ses sels (employés dans les corps gras, les huiles, les semi-conserves de poisson, les fruits séchés et certains articles de pâtisserie et de confi­serie) ;
    Yacide benzoïque (E 210) et ses sels (employés dans les semi-conserves de poisson, le caviar, les sodas) ; 
    l’anhydride sulfureux (E 220) ;
    le sulfite acide de sodium (E 222) (employés dans le vin, la bière, les jus de fruits, les fruits séchés, les sodas, les liqueurs à base de jus de fruits) ;
    Yacide propionique (E 280) (employé dans les pains de mie et pains spéciaux préemballés et dans les articles de pâtisserie et de confiserie) ;
    la nisine (E 234) (employée dans les fromages) ; 
    le nitrite de sodium (E 250) ; 
    le nitrate de sodium (E 251) ;
    le nitrate de potassium (E 252) (employé dans les charcu­teries et les conserves de viande).


Les antioxygènes : ils protègent les aliments contre les phéno­mènes d’oxydation qui entraînent le rancissement et l’altéra­tion de l’aspect et du goût. Les principaux additifs qui ren­trent dans cette catégorie sont :
    l’acide  ascorbique (E 300) ;
    Yascorbate de sodium (E 301) (employé dans les jus de fruits, le vin, la bière, les viandes en conserve, les pro­duits de charcuterie, les articles de pâtisserie et confi­serie) ;
    le butylhydroxyanisol(BHA) (E 320) ;
    le gallate de dodécyle (E 312) ;
    le gallate d’octyle (E 311 ) ;
    le gallate de propyle (E 310) (employé dans les corps gras et les huiles alimentaires à l’exception de l’huile d’olive).
Les épaississants et les gélifiants : ils sont destinés à donner de la consistance et un aspect homogène aux aliments. En voici quelques-uns :
    \a gomme arabique (E 414) ;
    la gommexanthane(E 415) ;
    Vagar-agar (E 406) (employé dans les semi-conserves de poisson, les produits de pâtisserie, les glaces, la viande en conserve) ;
    la pectine (E 440) (employée dans les crèmes glacées, les confitures, les gélatines de fruits, la viande en conserve).
Les émulsifiants : ils permettent de rendre stable le mélange de deux substances théoriquement non miscibles, habituelle­ment un corps gras et une solution aqueuse. Ce sont, entre au­tres :
    les lécithines (E 322) ;
    les mono- et diglycérides d’acides gras (E 471) (employés dans les produits de pâtisserie, les glaces, le fourrage des articles de confiserie, la margarine).
Les exhausteurs de goût : ils renforcent ou diminuent l’arô- me des aliments.
On classe parmi ces additifs :
      le glutamate monosodique (E 621) ؛
     Yéthylmaltol (E 637) (employé dans les préparations aromatiques au goût de fruit).
Les colorants : ce sont les additifs les plus connus et les moins nécessaires dans la mesure où leur fonction est pure- ment « esthétique » .
Parmi les colorants, on trouve :
      la curcumine (E 100) ;
      la tartrazine (E 102) (colorant jaune) ;
      le jaune orange 5 (E 110) (colorant orange) ;
      la cochenille (E 120) ;
      Yazorubine (E 122) ;
      le rouge cochenille A (E 124) (colorant rouge) ؛
      le bleu patente]¡ {E 131) (colorant bleu) ;
      le c.r.we( (E 150) (colorant brun).

On peut également mentionner les colorants de surface tels que Yargent (E 174), l’or (E 175) et kpigment rubis (E 180), un colorant rouge utilisé exclusivement pour les croûtes de fromage.